Nous continuons à répertorier les pièces manquantes et effectuons les moulages des éléments à reproduire.
Nous positionnons de manière provisoire le toit supérieur sur la partie latérale.
Réunion devant la maquette avec Nicolas Godelet, architecte, très instructive (voir compte rendu ci-joint).
| Mail envoyé le 11 décembre 2024, suite à la réunion de la veille avec Diane Hennebert et Nicolas Godelet.
Chers tous, Suite à l’agréable moment que nous avons passé ce jour au Cinquantenaire devant la maquette du pavillon chinois, voici un résumé de ce que nous nous sommes dit : – Au vu des lacunes, il est impossible de refaire la maquette à l’identique. Une simplification structurelle et une interprétation des manques s’imposent. Exemple : nous n’avons pas d’idée précise avec ce que nous avons, de la structure de la charpente. Nous élaborerons une structure qui permettra au toit de tenir. Il s’agit d’une partie qui ne sera pas visible. En ce qui concerne les parties visibles, nous allons faire un mix de moulages des pièces qui existent, dont nous avons besoin en plus grand nombre, et des impressions 3D en vectorisant des photos du carnet de Shangaï. Nous avons décidé également de donner au tout la même patine c’est-à-dire la patine naturelle du bois tel qu’il est actuellement. Nous laisserons les « accidents » (griffes, éclat…), notamment sur les toitures. – Nous n’allons pas essayer de donner à la maquette un côté « maison de poupée ». Il n’y aura donc pas d’éléments ajoutés à l’intérieur, tels que parquet, miroirs, luminaires… Elle restera une maquette préalable à la construction de la partie chinoise du palais chinois. Dans le même ordre d’idée, nous essaierons de nous baser en priorité sur la photo et les éléments de la maquette. Lorsque ce n’est pas possible, nous nous référerons en dernier recours à la situation existante. Par rapport aux éléments inexistants qui nous posent encore des problèmes (par exemple, les statuettes de toiture pour lesquelles nous n’avons pas d’idée précise), au lieu d’une interprétation qui serait trop fantaisiste, nous ne les ajouterons pas. – Pour le transport, la maquette sera divisée en 3 parties : les 2 parties latérales et la partie centrale. – Grâce à Nicolas, à son temps et à ses connaissances de l’architecture chinoise, nous avons compris beaucoup de choses quant aux structures architecturales traditionnelles, l’iconographie des bas-reliefs, ainsi que les représentations des éléments décoratifs des sous-toits (invisibles sur les photos). De plus, sa connaissance de la langue chinoise, utiles pour les nombreuses inscriptions, ainsi pour le positionnement des frises avec représentations d’animaux, nous a été et nous sera d’une aide plus que précieuse. Les but étant de ne pas, par ignorance, faire des interprétations ou des placements erronés. – Nous aurons besoin d’aller in situ vérifier les empilements des Dogons (structures de répartition des charges de la toiture) qui, heureusement, dans la maquette ne sont que décoratifs. – Nous avons découvert les pièces des piliers de construction, qui encadrent les portes, ce qui est une grande avancée également. Il faudra que nous les refassions. Avant de faire appel à un menuisier indépendant, nous demanderons à Nathalie Vandeperre si l’atelier de menuiserie du musée peut les réaliser pour nous. – Demain matin, nous réaliserons un inventaire avec métré et photos de référence des éléments manquants des deux parties latérales, afin de demander une estimation de prix ainsi que la faisabilité de réalisation en impression 3D à deux spécialistes différents, dont Gwenaëlle de Spa qui travaille dans un Fablab. – Pour le moment, nous nous concentrons sur les parties latérales et les toitures. Mais nous gardons un œil sur la façade principale et nous entamerons rapidement un travail de recherche sur le sujet. Thibaut De Coster |
Nous avons besoin de pièces de structure. Il nous en manque et celles que nous avons sont tordues. L’atelier menuiserie du cinquantenaire nous les fabrique.
Nous effectuons un relevé précis des pièces manquantes pour les parties latérales.









